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LA FIN DU COMBAT
LA FIN DU COMBAT
Dans le crépuscule après le combat passé,
Assis au milieu des corps sans vie recouverts de plaies
Ces armes a ces cotés posés,
Virevoltant ces mains dans le vide comme s’il cueillait des baies,
Les yeux fixe, fatigué, une plaie béante au cou
A voix basse parle tout doux.
« Belle, elle est belle
Je la regarde bouger
Délicate et fière,
Douce, fraîche c'est elle,
Je voudrais tant pouvoir la toucher.
De plus en plus riche, aujourd' hui plus qu'hier
Je l'aime, elle me séduit toujours
Je la possède mais ne peut la diriger.
Trop maligne, elle joue de ses charmes
Enveloppée de ses bras tout autour
Je ne veux m'en détacher.
Faiblir sous ses armes,
Quand de tout son poids elle me pèse lourd,
Sa force me fait plier.
Belle, elle est belle
Je la regarde filer
Délicate et douce à sa manière
Dure et méritoire c'est elle,
Je voudrais l'obliger à tout me donner.
Mais la vie, ne se donne jamais tout entière. »
Puis ce magnifique guerrier se relève s’appuyant sur sa hache,
Il pose deux pas ce retourne et regarde tout ces morts.
« courage, honneur, sang, jamais je ne fut lâche »
Puis il pose un pas et ..tombe alourdit du poids de sa mort.
Cet homme fut un Fiana
Dans un tertre les Dieux l’attendent pour son trépas.
poème murmuré par Fiin le Celte Roi des Fianas le 26/12/2003
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